18 mensonges contre Didier Raoult
Nous vivons une époque où les faux viennent du pouvoir. C’est une tendance générale et ça ne concerne pas que les fausses informations. Prenez la monnaie, par exemple. Dans le temps, 1 £ valait un demi kilo d’argent. Aujourd’hui, un demi kilo d’argent vaut 200 £. Dans le temps, 1 $ valait la peau entière d’un cerf. Aujourd’hui, la peau d’un cerveau 200 $. Et quitte à parler du dollar, nous avons passé le cap où la moitié de tous les dollars jamais imprimés dans l’histoire l’auront été dans les 20 derniers mois seulement. Évidemment, imprimer de la monnaie à tort et à travers, sans jamais devoir en supporter soi-même les conséquences, c’est beaucoup plus facile que d’industrialiser son pays, stimuler patiemment l’innovation technologique, développer des usines consommatrices nettes de déchets et rechercher le plein emploi. Nous vivons à l’ère de l’inflation et de la fausse monnaie. Le pouvoir est drogué à la facilité. Il ne peut plus faire machine arrière. Alors, il a abandonné la vérité pour sa contrefaçon un peu ressemblante, il a abandonné la monnaie rigoureuse pour des tombereaux de papier sans vertu et il a abandonné le réel pour le plus facile récit.
Donc, aussi vrai que le papier monnaie ne vaut plus rien de réel à notre époque, le papier information est complètement dévalué face à la réalité. Aujourd’hui, il est beaucoup plus facile d’imprimer toute une planche de fausses nouvelles que de respecter rigoureusement la très exigeante Charte de Munich, dont l’article 3 stipule qu' »un journaliste doit dire la vérité et toute la vérité sans jamais dissimuler ce qui le dérange ». Or, dissimuler ce qui les dérange, c’est bien sûr la méthode favorite des fact-checker, celle de la demi-vérité. Mais le respect de la Charte de Munich est la seule et unique frontière entre le journalisme et le terrorisme intellectuel. Donc, à chaque fois que vous lisez un article, dites-vous bien que s’il ne respecte pas la Charte de Munich, s’il met sous le tapis toutes les vérités qui le dérange, c’est soit un journal à scandale, plus à l’aise sur le fond de teint de Kim Kardashian que sur la réalité du monde, soit un acte de terrorisme intellectuel pur et simple. Mais le pouvoir sait aussi produire des fausses nouvelles frontales directes, sans même passer par la subtilité de la fake news qu’est la demi-vérité.
On l’a bien vu avec la guerre de 2003 en Irak, qui s’est entièrement construite sur des mensonges du pouvoir. Mais pour prendre un peu de recul, goûtant quelques légendaires faux du pouvoir il y a déjà 108 ans, pendant la Première Guerre mondiale. « Les Cosaques à cinq étapes de Berlin », c’est la une légendaire du journal français Le Matin en mai 1914. Les Allemands se battent sans conviction, nous écrit le journal Le Miroir en août 1914. Mais j’ai mieux. Ce soi-disant témoignage d’un soldat : « La guerre, on en faisait un tas de boniments. C’est devenu la vraie vie de château. Qu’est ce qu’on s’envoie dans le bide ? C’est rien de le dire. On est bien mieux qu’à l’atelier. Ici, on a de l’air, du paysage, bon tabac, bon boulot, bon cuistot. Il n’y a pas de quoi s’en faire », nous écrit merveilleusement le journal en février 1915. « Il semble que les Allemands soient en retard de 40 ans. Ils procèdent, comme en 1870, avec une imagination enfantine et barbare », nous écrivait La Croix le 19 août 1914.
« Les Allemands tirent mal, leurs obus éclatent lourdement et les éclats ont peu de force ». Le bien nommé L’Intransigeant écrit ça en septembre 1914. « Nos troupes, maintenant, se rient de la mitraille. Là, au plus fort de la bataille, c’est l’insouciance légendaire du piou piou français ». Le Petit Parisien écrit cette connerie en 1914. Depuis, on a le Parisien tout court. Mais la tradition du mensonge effronté demeure. Et enfin, ce superbe ramassis de fake news imprimées par Le Matin le 14 octobre 1916, c’est-à-dire en plein cœur de la bataille de Verdun : « leur artillerie lourde est comme eux : elle n’est que bluff. Leurs projectiles ont très peu d’efficacité et tous les éclats vous font simplement des bleus ». Alors vous allez me dire oui mais Idriss, l’artillerie allemande, c’est du passé. Le pouvoir médiatique et l’Etat n’oseraient jamais nous mentir aujourd’hui. Mais je pense qu’avant même de finir cette phrase, vous avez déjà en mémoire un des gigantesques mensonges récents du pouvoir au hasard. Macron, le premier salarié des Français qui avait déclaré sur Twitter : « je le dis, je le répète, le vaccin ne sera jamais obligatoire ».
Avant d’effacer pathétiquement cette déclaration seulement quelques mois plus tard et de faire voter, de son propre aveu, une obligation d’injection déguisée à l’Assemblée nationale. Maintenant que j’y pense, ce serait pas mal d’arrêter de faire voter au parlement les théories du complot de l’année dernière, s’il vous plaît. Et comme plus c’est gros, plus ça passe, Macron va déclarer dans la presse subventionnée, en l’occurrence Le Parisien, un quotidien de son grand soutien à Bernard Arnault, qu’il a très envie d' »emmerder tous les Français » qui ne se feraient pas percer la peau tous les trois mois. Bien sûr, cette déclaration a provoqué un tollé général et Le Parisien a péniblement ramé pour allumer un contre feu qui leur a prestement pété à la figure dans la demi journée.
Un jour, j’aimerais avoir des harceleurs un peu, s’il vous plaît, au dessus du niveau intellectuel d’Avril Dalton. Mais que voulez vous, on a les ennemis qu’on mérite, car je ne suis pas Didier Raoult, et c’est bien là que je voulais en venir.
Des mensonges frontaux du pouvoir, il en encaisse au minimum un par mois depuis deux ans, ce qui m’a amené à me poser la question fatidique : existe-t -il un seul Français vivant sur lequel les médias lucratifs ont menti davantage que Didier Raoult ?
Il m’a fallu longtemps, mais alors longtemps pour préparer cette vidéo et je peux vous donner la réponse la plus catégorique qui soit. Non, un Français vivant sur lequel les médias lucratifs ont davantage menti que sur Raoult, ça n’existe pas et ce n’est même pas un concours serré. Si vous recherchez qui peut occuper la deuxième place, vous hésiterez entre le professeur Perrone ou le docteur Fouché ou la généticienne Alexandra Caude ou la députée Martine Wonner ou le directeur de recherche Laurent Mucchielli, ou la biotechnologiste Corinne Réverbel ou la chercheuse Monique Plazza ou l’actrice Béatrice Rosen, ou l’avocat Juan Branco, ou l’avocat Fabrice Di Vizio ou son suprême baryton du barreau, Massimo Bianchi. On est beaucoup, mine de rien.
Il y en a encore tant d’autres parmi les héros de la Résistance contemporaine, mais le padre, le menton en carbure de tungstène qui encaisse au minimum une fake news canonisée par la presse de pouvoir chaque mois pendant deux ans, c’est Didier Raoult. Comprenez, le pouvoir, c’est le monopole de la violence. Il peut vous éborgné, vous amputer et en dernier recours, vous tuer. Et là, votre mémoire n’aura même pas l’honneur d’exister. Mais le pouvoir, c’est aussi le monopole du terrorisme intellectuel. On remplace le réel par un récit et tout ce qui vient contredire ce sain récit doit être éliminé par tous les moyens possibles, en particulier le mensonge direct et le mensonge par omission qui est, comme vous le savez, le plus immonde de tous.
Le problème avec Raoult, cependant, c’est qu’ils en ont beaucoup, beaucoup trop fait. Du coup, leurs attaques sont complètement dévaluées parce que, comme le disait Talleyrand, « tout ce qui est excessif est insignifiant ». Une attaque contre le professeur Raoult, ça ne vaut plus rien parce qu’ils ont beaucoup beaucoup trop fait tourner la planche à fake news. Et quand je dis beaucoup, je veux dire beaucoup trop.
Alors allons y gaiement. De même que pour la vidéo sur Pfizer, souvenez-vous, la société dont littéralement aucun des médias lucratifs n’a rappelé au public les milliards de dollars de condamnations pour charlatanisme – je ne pouvais pas mettre tout le dossier – je ne réunis dans cette vidéo que les mensonges les plus énormes contre eux.
Je remercie d’ailleurs toutes les personnes qui m’ont aidé à établir ce compendium des fake news brutales du pouvoir. Nous voilà donc partis pour 18 mensonges publiés dans la presse contre Raoult.
Mensonge #1.
Si Didier Raoult dénonce les conflits d’intérêts avec l’empire pharmaceutique Gilad des principautés, les toubibs qui s’opposent à la chloroquine, il oublie de déclarer qu’il a lui même un conflit avec Sanofi qui produit ses médicaments génériques.
Réfutation. Ceci est un double mensonge. D’une part, Sanofi a bien été partenaire fondateur de l’IHU à la demande du gouvernement, mais Didier Raoult n’a jamais reçu d’argent direct ou indirect du laboratoire, comme le confirme la base de données Euro for docs, à la différence des télétoubibs qui attaquent la chloroquine et pour qui les conflits d’intérêts vérifiables se chiffrent en centaines de milliers d’euros. D’autre part, l’hydroxyde chloroquine est un générique sans brevets et sans marges que des dizaines d’usines produisent dans le monde. Sanofi n’a aucun intérêt à sa promotion. D’ailleurs, Didier Raoult a dû batailler contre Sanofi pour s’en faire livrer durant la crise.
Mensonge #2.
L’hydroxyde chloroquine est bourré d’effets secondaires. D’ailleurs, d’effets secondaires graves. Bien entendu, Didier Raoult serait responsable de milliers, voire de dizaines de milliers de morts. Médiapart rapporte moult anecdotes en ce sens qui culmineront malheureusement, pour le saint récit, avec l’inénarrable scandale du Lancet Gate.
Réfutation. Oui, le Lancet Gate, c’est évidemment une fraude construite sur une base de données délibérément falsifiée. Pas une simple erreur scientifique comme tant de fact-checker ont voulu le minimiser, car c’est leur travail de défendre les puissants. L’IHU a administrer sa bithérapie à des dizaines de milliers de patients et ces données vérifiables, elles, démontrent publiquement qu’il n’y a eu aucune surmortalité cardiaque. Les études sur l’administration de chloroquine aux femmes enceintes sont absolument catégoriques quant à son innocuité aux doses prescrites. On ne peut pas en dire autant de tout ce que sort de chez Pfizer, par exemple.
Mensonge #3.
La première étude conduite par Didier Raoult sur l’efficacité de l’hydroxyde chloroquine n’avait pas de groupe contrôle. Je me souviens qu, même moi, je m’étais laissé intoxiquer par ce mensonge repris en chœur par toutes les sectes « no fake made » !
Réfutation. L’étude avait bien un groupe témoin, à l’hôpital de Nice. Il n’était pas en double aveugle, rien de plus. Il aurait été immoral, bien entendu, d’administrer de l’eau sucrée ou n’importe quel autre placébo à des patients juste pour voir s’ils survivent quand même. C’eût été un parjure direct au serment d’Hippocrate, ainsi qu’une contravention à la déontologie des essais médicaux. Entendez concrètement, les terroristes intellectuels en veulent à Didier Raoult de ne pas être tombé dans ce piège parce que s’il avait fait son étude en double aveugle, là, ils auraient pu l’abattre justement pour avoir donné des placébo à des patients à risque. Et l’Ordre des médecins s’en serait certainement régalé.
Mensonge #4.
Les études médicales sans double aveugle ne sont pas fiables. L’étalon or reste l’étude randomisée en double aveugle et multicentrique. Là aussi, même moi, dans les cours de mon master de biologie à la faculté de médecine de Paris-Descartes, censée être prestigieuse, j’avais été entraînée dans cette croyance qui s’avère complètement fausse.
Réfutation. En effet, les études en double aveugle randomisée, parce qu’elles coûtent effectivement très cher à réaliser et créent une barrière d’entrée considérable, sont toujours favorisées par l’industrie pharmaceutique pour en avoir le quasi monopole. Mais d’une part, elles posent des problèmes d’éthique évidents dans le cadre de maladies graves. On va donner un faux traitement à des malades qui pourront en mourir. D’autre part, elle présente de nombreux biais très problématiques sur le plan scientifique. Par exemple, les patients qui acceptent d’y participer ne sont pas représentatifs de l’ensemble des malades parce qu’ils savent, bien entendu, qu’on pourra leur donner un placébo.
Donc ils ne vont pas forcément y participer. Les données sont plus hétérogènes et donc les effets comparés au groupe contrôle sont beaucoup moins clairs à interpréter. Pire que ça, plusieurs travaux ont montré depuis longtemps – en 2000, donc déjà 22 ans – que les études observationnelles sont plus fiables que les études randomisées parce qu’elles comportent moins de bruit statistique.
C’est dans les travaux de J. Contecato et collaborateurs publiés dans le prestigieux New England Journal of Medicine, en le vieille an 2000, déjà.
Je m’arrête un instant sur ce point parce qu’il faut rappeler ô combien tous ces nouveaux méthodologistes du dimanche, comme Enthoven typiquement, sont venus réciter ce mantra du double aveugle comme de bons petits soldats, mais sans rien n’y connaître en réalité.
Et c’est toujours ça, le problème. Ils s’y connaissent en récit, mais ils ne s’y connaissent pas en réel. Et si connaître un récit, c’est beaucoup plus facile que de s’y connaître en réel. En fait, la plupart des traitements utilisés en infectiologie ont été validés par des études observationnelles. Mais exiger un double aveugle multicentrique, c’était garantir qu’aucun petit laboratoire ne pourrait proposer de solution. Et pour enfoncer le clou, une étude multicentrique réalisée en double aveugle par la docteur Maïa Cortez et son équipe au Mexique, avait observé qu’un médicament homéopathique était plus efficace que le placébo et même que le Prozac sur la dépression.
Mais là, soudainement, le double aveugle n’est plus si génial que ça, puisqu’on lui a demandé de bien vouloir rétracter son article sans aucune raison valable, selon le professeur de médecine Michael Frass du CHU de Vienne. En bref, l’hystérie du double aveugle favorise déloyalement l’Industrie pharmaceutique, évidemment.
Mensonge #5.
Didier Raoult a exclu les morts de sa première étude pour tricher.
Réfutation. En réalité, la première étude suivait le portage viral, pas la survie qui est impossible à mesurer sur un si petit groupe. Le but de cette étude était de partager au plus vite des données vérifiables sur les premières façons de réduire la contagion. Malheureusement, un mort, ça ne peut pas prendre de traitement. Cependant, les travaux ultérieurs ont bien démontré que la chloroquine réduisait la probabilité de mourir. En effet.
Mensonge #6.
La première étude était une expérimentation sauvage et illégale.
Réfutation. Il y a des gens qui ont vraiment propagé cette diffamation pure et simple. Dans le monde réel, pas dans le monde du récit par contre, le parquet a examiné une dénonciation et l’a évidemment classé sans suite, n’ayant absolument rien trouvé à redire à la façon dont la première étude de Didier Raoult a été menée.
Mensonges #7.
Didier Raoult a minimisé le danger du Covid. Il s’est trompé en parlant de grippette qui ferait moins de morts que les accidents de trottinettes.
Réfutation. Soit ces phrases sont fausses, soit elles sont sorties de leur contexte. Et n’oubliez jamais : un texte sans contexte est un prétexte. Un demi fait est un méfait. Dans le monde du réel, pas dans le monde du récit, Didier Raoult a toujours déclaré que les prédictions de mortalité étaient impossibles. Quant au mot grippette, il ne l’a simplement jamais prononcé, ajoutant que le COVID constituait une peur raisonnable, au contraire, mais que la panique pouvait causer beaucoup de morts en elle-même, comme les États-Unis l’ont démontré.
Ce qui interroge aussi les chiffres parisiens, comparé à ceux de l’IHU, où le taux de mortalité total incluant les personnes les plus à risque, aura été de 0,1 %, soit moins que certaines grippes en effet, il faut dire que l’excès de mortalité, due à la stratégie du restez chez vous et prenez du Doliprane, aurait lui mérité d’être étudié un peu plus par contre.
Des déséquilibrés ont écrit que Didier Raoult avait du sang sur les mains. Mais alors quel sens doit-on au confinement médiéval saupoudré de paracétamol, je vous le demande ? Un rapport récent a montré que dans un hôpital public délabré et dont plus de 17 000 lits ont été fermés sur dix ans, le COVID n’a représenté que 2 % des hospitalisations en 2020. Donc, avant la campagne d’inoculation au passage.
Et la mortalité n’a pas été pire que celle de la grippe de 2017. Sans même parler de la surestimation des morts dûs au COVID par les comorbidités. Si les autres maladies respiratoires tuaient déjà plus de 4 millions de personnes chaque année dans le monde, selon l’OMS, contre 2,3 pour le COVID, rappelons que le nombre de morts total à Taïwan aura été de douze. Pas milliers par centaines, pas dizaines, juste douze jusqu’en mai 2021, pour 23 millions d’habitants. Donc, oui, moins que les accidents de trottinettes, et dans un pays voisin direct de la Chine en plus.
Mensonge #8.
Didier Raoult gonfle son index de publications en publiant dans des revues amies.
Réfutation. Alors, ce mensonge est dû au sociologue Yves Gingras dans le journal Le Monde. Le problème, c’est que ce monsieur oublie de préciser que ce sont moins de 8 % des articles de Didier Raoult qui sont publiés dans des revues ou siègent des collègues. En tant que sociologue des sciences, Yves Gingras savait qu’une telle proportion est banale pour n’importe quel chercheur. Une enquête indépendante par le rédacteur en chef du journal où Didier Raoult a publié un article incriminé sur la chloroquine n’a révélé aucune irrégularité dans le processus d’évaluation. Encore raté.
Mais ce n’est pas fini. L’argument de Yves Gingras est une escroquerie parce que le H Index est calculé sur les meilleurs articles, ceux publiés dans les revues les plus prestigieuses comme Science ou Nature, là où aucun copain de Didier Raoult ne siège de toute façon. Donc même en excluant des centaines de petites publications de Didier Raoult personne en France n’a son CV en maladie infectieuse. C’est même pire que ça. Les deux premiers meilleurs dans le domaine, à eux deux, n’ont pas le CV de Didier Raoult. C’est donc pour ça qu’il faut mentir sur lui à longueur de journée et la forteresse sera très dure à prendre.
Mensonge #9.
Didier Raoult a fait un faux témoignage – carrément – devant la commission d’enquête du Parlement en déclarant que le taux de mortalité en réanimation était supérieur à Paris par rapport à Marseille. Ce mensonge – bien gras – est dû à l’inénarrable Martin Hirsch.
Réfutations. Pas de bol, parce que Didier Raoult s’est fondé sur les chiffres publics de l’AP-HP, donc à Paris. Il a donc collé au passage un procès en diffamation à Martin Hirsch.
Didier Raoult a témoigné d’ailleurs, et dit avoir reçu des pressions quant à cette plainte. Pour l’enlever, évidemment. Parce que le maquereau opportuniste Martin Hirsch en correctionnelle, ce n’est pas très bon pour le saint récit.
Mais revenons aussi sur les vraies foutaises qui ont été prononcées par des ennemis jurés de Didier Raoult, sans répercussions.
Quand Karine Lacombe déclare devant le Sénat que « 80% des hospitalisés sont des non-vaccinés », c’est un vrai mensonge, pour le coup, et devant des élus.
Quand Gilbert Deray déclare avoir vu des IRM d’enfants atteints du COVID et qu’il ressemble à la maladie d’Alzheimer – Deray étant néphrologue, pas neurologue – c’est un mensonge pur et simple. Mais les fact-checker, qui sont les protecteurs du saint récit, feront tout pour empêcher le mot mensonge d’être utilisé. Ce sera une simple erreur. Seulement non, inventer de fausses IRM qu’on n’a jamais vu quand on est médecin, c’est un mensonge gros et gras, il n’y a pas d’autre mot.
Et quand Karine Lacombe fait la promotion du remdesivir, cette molécule toxique qui a brûlé 1 milliard d’argent public, ce n’est pas un mensonge.
Quand Martin Hirsch déclare sensationnellement que le variant Omicron est un « sniper, » alors qu’au même moment l’OMS déclare que dans le monde il n’a fait aucun mort, n’est ce pas là aussi une grâce foutaise ?
Mensonge #10.
Didier Raoult a recommandé d’utiliser du Vicks Vaporub contre le COVID-19.
Réfutation. Ce double mensonge avec récidive est dû à L’Express, évidemment – donc au groupe surendetté Altice. Et j’attire votre attention sur le fait que même en sachant pertinemment que c’est un mensonge, Altice n’a toujours pas retiré son article et ne s’est jamais excusé. C’est ça, le terrorisme intellectuel dans toute sa splendeur.
Dans le monde réel, pas dans le monde du récit, Didier Raoult n’a jamais demandé d’utiliser du Vicks Vaporub. D’ailleurs, vous imaginez bien que s’il avait fait une connerie pareille, l’Ordre des médecins l’aurait fusillé sur place. Il a simplement demandé pourquoi il n’y avait pas davantage de recherches sur certaines molécules sans brevet, comme l’ivermectine, et jusqu’à mentionner la composition du Vicks. Mais Altice L’Express est une publication toxicomane du mensonge et du sensationnalisme. Donc pour faire plus juteux, tout cela devient Vicks Vaporub, que Didier Raoult bien entendu n’a jamais mentionné.
Mensonge #11.
Didier Raoult s’est trompé en disant qu’il n’y aurait jamais eu de deuxième vague.
Réfutation. Un texte sans contexte est un prétexte. Toujours dans le monde réel, Didier Raoult a affirmé plusieurs fois que la maladie pouvait devenir saisonnière. Il a été parmi les premiers à repérer les variantes quand Karine Lacombe affirmait que le virus ne mutait pas. L’article de RTL, qui fait cette fausse déclaration, n’a toujours pas été ni rétracté, ni excusé, ni souligné par les fact-checkeur. La réalité, toujours, c’est que Didier Raoult répondait au récit du gouvernement, qui, tentant de justifier les restrictions de liberté de l’époque, évoquait un risque de rebond si les mesures sociales étaient relâchées.
Didier Raoult a contredit cette théorie bidon, évidemment. On a d’ailleurs tenté de cacher pendant quatre mois la véritable origine des nouvelles infections, à savoir un mutant comme il l’avait dit, issu d’élevages de vison.
Mensonge #12.
La brillante scientifique, Elisabeth Bik, et un groupe désintéressé auraient trouvé des centaines – oui, des centaines – de fraudes scientifiques dans les travaux de Didier Raoult. Et celui-ci aurait voulu judiciariser le débat en les assignant en diffamation.
Réfutation. Soyons sérieux. Là encore c’est la machine à fake news Altice L’Express qui mène la charge contre le réel en défendant un récit qui malheureusement ne tient pas la contre expertise. Sur les 246 articles sur 3500, c’est-à-dire 7%, identifiés par les harceleurs de Didier Raoult, il n’existe en réalité est que quatre cas réels d’erreurs graphiques qui non seulement ont été corrigés, mais en plus ne changent rien au résultat des articles.
On est loin donc, par exemple, des fausses déclarations frontales de Gilbert Deray avec son Histoire des COVID d’Alzheimer enfants. Que les fact-checker avaient d’ailleurs, pour le coup, appelés en toute bienveillance une simple erreur.
Ce deux poids, deux mesures, ne peut que nous étonner, et à plus forte raison quand l’interprétation spéciale d’Elisabeth Bik contre Didier Raoult se retourne contre elle. La brillante scientifique a effectivement pratiqué des prélèvements médicaux non autorisés. Un fait plus grave que les accusations qu’elle a menées contre Didier Raoult. Elle a touché une rémunération d’une société frauduleuse, perquisitionnée par le FBI. Comme symbole d’intégrité, on fait mieux.
Et elle aurait, selon plusieurs sources, déjà été rémunérée pour ternir la réputation de ses clients. Le site Pubpeer, sur lequel Elisabeth Bik a procédé à ses dénonciations, a été lui même dénoncé par le CNRS comme instrumentalisable. Le niveau de débilité de ses attaques contre Didier Raoult culmine dans la critique du nom de certaines bactéries découvertes par ses équipes. On lui reproche de les avoir appelées Timonen 6, du nom de la Timone ou Massilia 6, du nom de Marseille. C’est dire si ses références d’intégrité volent haut.
Mais ces imbécilités ont été évidemment reprises sur Wikipédia. Elisabeth Bik aura aussi accusé Didier Raoult, non pas une fois, non pas deux fois, mais 22 fois sur le site Pubpeer, de pratiquer une science colonialiste.
Mensonge #13.
Didier Raoult aurait changé d’avis sur l’hydroxychloroquine.
C’était une folle rumeur, lancée en l’occurrence par un obscur nutritionniste.
Réfutation. Non, Didier Raoult n’a jamais admis que la chloroquine était inefficace pour réduire la mortalité, juste que ses premières études ne concluaient que sur le portage viral, ce qui est tout à fait exact.
Il n’avait pas assez de patients pour tirer cette première conclusion. Je serais malhonnête de ne pas mentionner que même le Journal du Dimanche, pour le coup, a eu le courage de débusquer ce mensonge contre Didier Raoult.
Mensonge #14.
Alors là, on entre dans de la bonne grosse diffamation, du sensationnalisme, de la déformation des faits. Donc vous pouvez être sûr que ce sera une publication du groupe Altice. Énorme mensonge donc.
Libération dénonce des factures salées de l’IHU.
Réfutation. Un vrai journaliste aurait indiqué que les factures mentionnées ne sont pas émises par l’IHU de Didier Raoult, mais par l’Assistance publique Hôpitaux de Marseille (AP-HM). Donc elles correspondent au tarif fixé par l’Etat. Un vrai journaliste aurait aussi souligné que depuis la crise économique, la tarification à l’acte médicale a été suspendue et que ces factures ne rapportent même pas d’argent à l’AP-HM, encore moins à l’IHU.
Mensonge #14bis.
C’est chez Médiapart. Mais pour être rigoureux, les mensonges de Médiapart émane toujours de la même auteur, Mme. Pascale Pascariello.
L’IHU aurait mené des expérimentations sauvages sur la tuberculose.
Réfutation. On recycle donc en 2021 le même récit, la même dénonciation, qui avait été classée sans suite en 2020. Mais place au réel, maintenant. Didier Raoult n’a rien à voir avec cette histoire. Des médecins de l’IHU ont traité effectivement des patients tuberculeux en 2017, mais n’ont réalisé aucune expérimentation.
Un vrai journaliste n’aurait pas confondu traitement et expérimentation. Un vrai journaliste n’aurait pas tenté de salir Didier Raoult sur cette fake news en or massif. Pas d’excuses à ce jour.
Mensonge #15.
Non contente d’avoir violé la Charte de Munich, Pascale Pascariellol récidive dans Médiapart. Didier Raoult serait lâché par ses équipes qui dénoncent rien de moins qu’une falsification des tests PCR dans sa toute première étude sur la chloroquine.
Réfutation. Le chercheur Philippe Froguel a immédiatement accusé Mediapart de manque de professionnalisme. Et il aura bien raison. Le mensonge publié dans ce journal est basé sur une mystification pure et simple concernant la façon dont fonctionnent vraiment les tests PCR. Mais au-delà, l’article tente d’ouvrir une polémique avec douze mois de retard car, entre temps, ce sont 303 publications scientifiques à comité de lecture qui sont librement disponibles et analysées collectivement sur des sites indépendants comme par exemple HCQmeta.com, qui conclut en toute rigueur scientifique : « la probabilité qu’une molécule inefficace ait produit par hasard les données observées dans ces études est de 1 sur 1 million de milliards ». On est loin des fraises Tagada du biologiste improvisé Raphaël Enthoven.
Ajoutons que la chloroquine, un médicament prescrit tous les jours contre la COVID-19 et non pas dans quelques pays, mais dans la majorité des pays membres des Nations unies. Ça, c’est le réel, pas le récit qui nous amène à démontrer d’ailleurs un mensonge de plus.
Mensonge #16.
Bruce Toussaint déclare que tous les essais ont démontré que l’hydroxyde chloroquine n’était pas efficace, ce qui explique que Didier Raoult soit accusé de fraude.
Réfutation. Bruce Toussaint ment car il ne pouvait ignorer que l’on était déjà, à l’heure où il parle, à 303 études scientifiques et donc à une probabilité que les effets observés soient causés par une molécule inefficace inférieure a une chance sur 1 million de milliards. Ce qui est d’ailleurs très au dessus de la plupart des molécules prescrites, toutes maladies confondues. Si Bruce Toussaint avait raison, il faudrait réécrire tout le Vidal. Mais avec des si Toussaint avait raison, on mettrait Marseille en bouteille.
Pire, Bruce Toussaint oublie déloyalement et en contravention directe de la charte de Munich de souligner que les essais Recovery et Discovery sur la chloroquine n’ont jamais été mené à leur terme scientifique.
Le premier essai a été sous dosé et a été interrompu par le Lancet gate. L’autre était surdosé quatre fois, ce qui est gravissime sur le plan déontologique et confine tout simplement au crime. Et aucun ne testait le protocole Raoult incluant l’azithromycine.
Malgré cela, les deux essais observaient un effet de plus de 20 % sur la réduction de la mortalité. Etrange.
Mensonge #17.
Dire que Bill Gates possède une influence majeure et illégitime sur l’OMS c’est un dérapage complotiste.
Réfutation. Là, il est tout à fait factuel que M. Gates, qui n’est pas un scientifique ni un élu, possède la plus large influence financière cumulée sur l’OMS, via sa fondation familiale et la Fondation GAVI qu’il a créée et dotée. Arte avait d’ailleurs intitulé un reportage de 2017 sur le sujet : L’OMS : dans les griffes des lobbyistes ». La prestigieuse Ecole de guerre économique avait également rapporté cette influence dès 2014.
Aucune excuse n’a été faite au professeur Didier Raoult à ce jour.
Mensonge #18.
L’ordre des médecins a condamné Didier Raoult pour prescription illégale de l’hydroxychloroquine.
Réfutation. C’est entièrement faux. Didier Raoult n’a reçu qu’un blâme pour sa communication publique, en particulier avec ses collègues. Communication jugée donc trop peu confraternelle. Mais on se demande ce qu’a à dire l’Ordre des médecins quand le professeur Raffy de Nantes l’appelle pour le menacer de mort au téléphone. Quand Gilbert Deray invente des IRM d’Alzheimer chez les enfants. Quand une bande de harceleurs diffame Didier Raoult purement et simplement en le traitant de charlatan, voire en disant qu’il a du sang sur les mains.
Et puisqu’ils osent tout, les mêmes qui n’avaient pas réagi aux menaces de mort contre Didier Raoult, se déclarent en victime collective de menaces dans Altice L’Express, évidemment. Quand on veut du fumier, on va à la porcherie.
Conclusion
Alors, en définitive, qui est Didier Raoult ? Pour de vrai, c’est le chercheur le plus cité au monde en maladies infectieuses. C’est aussi le co-auteur de plus de 77 brevets biotechnologiques avec des applications aussi variées que les maladies tropicales, l’immunologie, la cancérologie ou la lutte contre le bioterrorisme.
Cet homme a sauvé plus de vies, directement ou indirectement, que la totalité des télétoubibs qui ont propagé des mensonges parmi les plus abjects contre lui. Et quand il ne brevette pas des méthodes de détection de vecteurs bioterroriste, il trouve aussi le temps de poser des découvertes assez fondamentales pour secouer toutes nos connaissances sur les origines du vivant avec son identification des virus géants en général.
Quant à ceux qui l’attaquent, il utilise toujours les mêmes méthodes sales. Découper la vérité un jour, sortir du contexte l’autre jour, mentir cash et sans pitié le lendemain. Calomnier, il en restera toujours quelque chose.
Et la loi de Brandolini est formelle : il faut au moins dix fois plus d’efforts pour réfuter la foutaise qu’il n’en faut pour la produire. Et comme les harceleurs de Didier Raoult sont nombreux, il m’a fallu plus d’un mois pour produire cette vidéo et grâce à l’aide de bénévoles que je salue encore.
En fait, Didier Raoult a été tellement diffamé en bande organisée qu’on pourrait l’établir comme unité de mesure de la résistance au mensonge.
On crée comme ça des unités de mesure spéciales. Par exemple, un Warhol, c’est quinze minutes de célébrité. Ce qui fait que Leonardo DiCaprio, qui est célèbre depuis environ 28 ans, mesure un méga-Warhol. Rocco Siffredi a eu autour de 5 000 partenaires sexuels. D ‘après un sondage Ipsos de 2015, le Français moyen peut revendiquer autour de 2 milli Siffredi.
Moderna et Pfizer gagne 1 000 $ par seconde grâce aux inoculas. Du coup, un instituteur à 1 600 € brut mensuel gagne 0,6 micro vax. En physique, un watt c’est un joule par seconde. Et en radiobiologie, un sievert, c’est une dose de radiation équivalente à un joule par kilo. On est à peu près sûr de mourir à 5 sieverts.
Le Raoult, c’est la capacité à rester debout, digne et productif, avec au minimum un mensonge par mois pendant deux ans. Et en plus ce sont des mensonges qui sont rediffusés, récupérés et amplifiés par des médias lucratifs sans aucun scrupule et qui ne s’excusent jamais. Mais Didier Raoult est toujours là.
En comparaison, su moi, vous savez que ce sont toujours plus ou moins les mêmes mensonges qui tournent en boucle depuis 2016. J’ai imprimé mes trois doctorats dans une cave obscure avec ma panoplie du petit imprimeur. Je n’ai jamais été invité à Stanford, au département de mathématiques. Je n’ai jamais été stagiaire en neurosciences au Collège de France et à Cambridge. Encore -2 foi, vous imaginez bien.
On peut même rajouter quelques délires plus récents. Je travaille pour Xi Jinping, pour Macron, pour le Maroc, pour l’Algérie, pour les sionistes ou pour Vladimir Poutine. Je n’ai pas encore vu la CIA ni les Raëliens, mais ça ne devrait pas tarder.
Donc, vous avez 8 ou 9 gros mensonges, en six ans. Ça ne fait que 125 milli Raoult. Voilà ce que je vaux.
Je conclus donc par ce théorème que nous méritons bien d’avoir démontré ensemble. Il n’existe aucun Français vivant sur lequel on a déversé plus de mensonges publics différents que Didier Raoult. Aucun Français vivant n’a été autant calomnié, diffamé, couvert de mensonges acharnés, et sans scrupule du pouvoir.
Et pourtant, Didier Raoult est toujours là, plus combatif que jamais. Réfléchissez à ça parce que moi, j’y réfléchis beaucoup.
Vidéo complète disponible ici : https://odysee.com/@Roms17:d/18-mensonges-contre-Didier-Raoult—Idriss-Aberkane:9