Festival ludique international juillet 2013 : Questions à Idriss Aberkane

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Yohann : Idriss, comment es-tu arrivé sur Parthenay et sur le FLIP ?
Idriss : C’est le hasard ou la destinée, comme tu veux. Je donnais des conférences dans le réseau de l’enseignement catholique sur l’usage des réseaux sociaux et des jeux pour faire passer le message que jouer en apprenant c’est bien et ce ne devrait pas être une exception. C’est là que j’ai rencontré François Gilbert, qui m’a parlé du festival des Jeux de Parthenay. J’ai lancé l’idée, que ce ne serait pas inintéressant de lancer la création d’application mobile (tablette et Smartphone) avec le concept de jeu physique. Et donc il m’a fait venir pour intervenir lors de la rencontre des villes internet. Après cela, nous avons mis en place un projet semi confidentiel qui s’appelle « vision », pour former des personnes en recherche d’emploi ou en reconversion professionnelle, sur la création d’application mobile. C’est une partie de l’avenir du jeu mais c’est aussi la suite logique pour les jeux physiques actuels.
Y : Peux-tu nous en dire un plus sur le projet « vision » ?
I : Oui, bien sûr. Le recrutement ne se fait pas sur les compétences de la personne mais sur l’envie. En effet, si tu t’éclates à développer ton application, l’apprentissage va se faire d’autant plus facilement car ce n’est pas compliqué de développer un jeu vidéo. Il n’y a qu’à voir avec le phénomène Angry Birds qui est parti de 5 copains, dans un garage qui ont développé ce jeu de catapulte et à l’heure actuelle, c’est 300 millions d’heures joué par jour dans le monde. Ce jeu est tellement culte que même dans les fêtes foraines à Taiwan, le jeu physique a été mis en place. Le but c’est aussi de profiter de la culture du jeu à Parthenay pour mettre ça en place.
Y : donc est ce qu’un créateur qui a développé un jeu physique peut venir vous voir pour qu’il soit mis en place en application mobile ?
I : C’est exactement ça. Nous voulons d’abord développer un savoir sur la programmation et le codage pour ensuite monter en puissance. Actuellement nous sommes en phase d’incubation de compétences. Ce que l’on souhaite, c’est que les personnes s’investissant dans ce projet aient la « Can do Attitude ». On se fout des diplômes, on se fout de la formation initiale, on veut juste des gens motivés, car c’est cela qui fera la différence lorsqu’ils devront rester 10 ou 15 h à développer le code.
Y : Tu interviens ce soir (interview réalisée le 4 juillet) sur une conférence autour du jeu, quel en est le thème ?
I : Oui, le thème, c’est les jeux changent le monde on aurait même pu dire les jeux sauvent le monde, car il y a des jeux qui permettent de sauver des vies. C’est aussi de dire que les jeux, ce n’est plus quelques choses de marginal, que de l’Asie à l’Amérique du Nord, à l’Europe, les jeux génère des énormément de richesses et d’emplois.
Le concept c’est : « jouer c’est la façon naturelle d’apprendre ». Jouer au travail c’est bien, mon but est plus d’allumer une étincelle et que ça fasse boule de neige.
Y : et toi, à quels jeux joues-tu et quels sont les jeux auxquels tu joues ?
I : (rire) oui bien sûr, mais surtout aux jeux vidéo. C’est plus facile pour moi de jouer sur ma tablette et sur mon Smartphone au vu de mon emploi du temps (cf. je voyage beaucoup). Les jeux physiques, c’est plus compliqué mais j’aime beaucoup tous les jeux de construction style Lego ou Kappla. Mon premier thème de recherche, c’était sur les « pro Player » de starcraft que j’ai suivi pendant un certain temps. Mon truc, c’est plutôt les jeux de stratégie en fait.
Merci Idriss pour vos réponses.
Yohann (COIN COIN n°6 – 08/07/2013)

 

 

 

 

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