Une personnalité dévoile ses oeuvres d’art préférées. Celles qui, à ses yeux, n’ont pas de prix. Pourtant, elles en ont un. Elles révèlent aussi des pans inédits de son parcours, de son caractère et de son intimité. Cette semaine : le spécialiste des neurosciences Idriss Aberkane.
Trente ans à peine. Et trois doctorats, dont un en neuroergonomie et économie de la connaissance, quatre livres de vulgarisation scientifique, des éditos dans Le Point, des conférences partout dans le monde (dont cinq Tedx), des cours à l’Ecole centrale Paris et de la consultance pour de grosses entreprises, du genre PWC, Eiffage ou Chanel. Et c’est au Café de France, place d’Italie, que vous attendez le petit génie. A l’extérieur, les jupes et les shorts ont envahi les rues et les Parisiens – accablés sous les 30 degrés – ne trouvent même plus la force de râler. Il faut dire que les sujets manquent un peu : la présidentielle est enfin terminée, Macron entame sa période de grâce et Cannes en a fini avec ses palmes. Dix minutes d’attente. Puis, Françoise, l’assistante personnelle d’Idriss Aberkane, appelle pour l’excuser : ” Il est coincé dans les embouteillages. Son autre assistante aurait dû vous prévenir mais ne vous en faites pas, il arrive ! ” Trente ans, deux assistantes, des diplômes et des lauriers par chapelets, et voici que notre surdoué découvre que Paris est paralysé par les embouteillages le matin.
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